1000 Monuments de Génie -  Pearson Christopher E.M. Pearson

1000 Monuments de Génie (eBook)

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2014 | 1. Auflage
544 Seiten
Confidential Concepts (Verlag)
978-1-78310-942-5 (ISBN)
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Depuis la mythique tour de Babel, les hommes ont toujours tenté d'ériger des monuments à la hauteur de leur ego démesuré. Que ce soit les antiques ziggourats, le Taj Mahal ou encore l'Empire State Building, l'homme n'a cessé, depuis des millénaires, de montrer sa puissance grâce à l'érection de ces bâtiments à l'utilité autant religieuse que profane. Témoignages aux mille visages, symboles des valeurs des peuples tels la dévotion, le patriotisme, la puissance ou encore symboles de leur grandeur, ces monuments, par la créativité et l'ingéniosité de leurs architectes, fascinent et attirent aujourd'hui un public sans cesse renouvelé. Cet ouvrage, à travers 1000 monuments sélectionnés tout autour du globe, retrace l'histoire des hommes, des techniques, des styles et des philosophies nécessaires à l'érection de tant de splendeurs sur des millénaires, afin d'offrir un panorama des plus grands monuments mondiaux, tout en évoquant la passion de leurs constructeurs. Le lecteur pourra ainsi explorer les valeurs versatiles des humains à travers les édifices qu'ils ont construits, et comprendre ces structures comme des prouesses du genre humain.
Depuis la mythique tour de Babel, les hommes ont toujours tenté d’ériger des monuments à la hauteur de leur ego démesuré. Que ce soit les antiques ziggourats, le Taj Mahal ou encore l’Empire State Building, l’homme n’a cessé, depuis des millénaires, de montrer sa puissance grâce à l’érection de ces bâtiments à l’utilité autant religieuse que profane. Témoignages aux mille visages, symboles des valeurs des peuples tels la dévotion, le patriotisme, la puissance ou encore symboles de leur grandeur, ces monuments, par la créativité et l’ingéniosité de leurs architectes, fascinent et attirent aujourd’hui un public sans cesse renouvelé. Cet ouvrage, à travers 1000 monuments sélectionnés tout autour du globe, retrace l’histoire des hommes, des techniques, des styles et des philosophies nécessaires à l’érection de tant de splendeurs sur des millénaires, afin d’offrir un panorama des plus grands monuments mondiaux, tout en évoquant la passion de leurs constructeurs. Le lecteur pourra ainsi explorer les valeurs versatiles des humains à travers les édifices qu’ils ont construits, et comprendre ces structures comme des prouesses du genre humain.

Introduction


 

 

 

Qu’est-ce que l’Architecture ?

 

Parmi les arts plastiques, l’architecture a toujours plus ou moins véhiculé l’image d’un art dont il est difficile d’apprécier la valeur. Le haut degré de compétence professionnelle qu’elle exige, dans la conception comme dans la compréhension, ne serait-ce que d’un point de vue technique, n’en est pas la seule cause. Contrairement à une peinture ou à une sculpture, un édifice ne nous transmet pas une narration déchiffrable, ni ne tente de « représenter » un aspect de la réalité par le biais d’une expression artistique. S’il y a une part d’utilitaire dans l’architecture, puisqu’elle sert à abriter diverses activités humaines, elle confère également une dignité à nos actions quotidiennes, ainsi qu’une présence publique distincte, en les recouvrant d’une façade ou d’une construction, qui parfois, comme le font les monuments historiques, s’affirme à notre regard par sa complexité déroutante. Ainsi, l’aspect extérieur hautement élaboré d’un monument comme la cathédrale Notre-Dame de Chartres ou le Centre Georges-Pompidou impressionnera-t-il toujours le visiteur qui le découvre. Souvent, les outils de conception de tel bâtiment, y compris ses techniques d’échafaudage, voire ses matériaux, ne sont pas immédiatement décelables ou compréhensibles pour un visiteur de passage. Le style, ainsi que les repères historiques et iconographiques, peuvent lui sembler obscurs ou peu familiers. Si nous savions, ou si nous portions intérêt au fait que les immenses colonnes ioniques qui forment la façade du British Museum – construit au XIXe siècle – sont inspirées de celles du temple d’Athéna Polias Priène datant du IVe siècle avant J.-C., que nous révèlerait cette observation sur la nature de cet édifice ? La fonction d’un bâtiment souvent échappe à un examen purement visuel, surtout si les raisons initiales de sa construction sont tombées dans l’oubli ou ont changé au fil de son histoire. À quoi servait Stonehenge, et que fait-on dans une basilique, une pagode ou un martyrium, par exemple ?

Force est de constater pourtant que, contrairement à la rencontre d’une œuvre d’art dans un musée, notre expérience de l’architecture est celle d’un regard distrait. Le philosophe Walter Benjamin remarquait à ce propos que les bâtiments sont des lieux que nous utilisons, devant lesquels nous passons, ou que nous traversons, plus que nous ne les voyons ou les apprécions. C’est là une raison essentielle pour laquelle l’étude de l’architecture ne doit jamais décourager le novice : c’est un art d’usage quotidien qui constitue pour chacun d’entre nous l’expérience de toute une vie. Ainsi sommes-nous tous des experts en architecture, car, au fil des trajets effectués de notre domicile vers un lieu de travail, un centre commercial, un musée ou un hôtel de vacances, nous sommes formés par un processus quotidien de reconnaissance visuelle, de navigation, d’implications tactiles et d’occupation d’espaces tridimensionnels tectoniques conçus par des constructeurs professionnels ou des architectes.

La plupart des structures architecturales explorées dans cet ouvrage, ne peuvent cependant pas être qualifiées de communes. Elles sont, pour diverses raisons, excep-tionnelles, et il conviendrait à ce titre de les désigner comme des monuments. (Le terme de « monument » dans ce contexte ne se réfère pas seulement à des édifices de nature hautement symbolique ou commémorative – comme le sont par exemple le Washington Monument ou encore le London Monument érigé à la mémoire des victimes du Grand Incendie de 1666 – mais plutôt à toute construction dont l’architecture se démarque radicalement).

Notre intérêt se portera essentiellement vers les édifices dont la création a nécessité une somme considérable de temps, d’argent, de travail et d’ingéniosité. L’historien de l’architecture et théoricien Geoffroy Scott affirmait « qu’à travers l’architecture, la civilisation nous laisse les traces les plus authentiques car les plus inconscientes », et le fait qu’elle demeure un indicateur indéniable de pouvoir – tant séculaire que religieux et économique – est une vérité que l’on ne saurait trop rappeler. L’architecture répondant à cette définition est représentée par des constructions imposantes et formelles, au style souvent pompeux, constituées de matériaux durables, et consacrées à de hauts idéaux.

Lorsque l’on contemple un temple grec, une cathédrale gothique ou une demeure royale comme le château de Versailles, l’Alhambra, ou encore le château du Héron blanc, il apparaît clairement que la conception et la construction de structures si imposantes n’auraient pas été réalisables sans l’émergence conjuguée de richesses et d’influences, qu’elles soient concentrées entre les mains d’un seul souverain ou détenues par toute une caste régnante. Les monuments qui virent alors le jour et dont la durabilité à travers le temps fut anticipée, ont permis à ces hégémonies de perdurer dans notre mémoire bien au-delà de leurs créateurs, mécènes et cultures d’origine. Ces constructions témoignent d’un pouvoir de rassemblement et de déploiement sur de longues périodes de douzaines, voire de milliers d’ouvriers, comme main-d’œuvre forcée, rémunérée ou encore (quoique plus rare) bénévole. Cela se vérifie autant pour les pyramides de Gizeh que pour les plus récents gratte-ciels de Pékin ou Dubaï. L’architecture, comme l’histoire, s’est construite au nom de ceux qui ont marqué leur domination par une prise de pouvoir, et de ceux qui ont pu ordonner les destructions inhérentes à la guerre et en récolter les profits commerciaux. Comme dans toute manifestation de pouvoir, les grands monuments du monde sont, en ce sens, le plus souvent les fruits d’un règne despotique, de systèmes de valeurs inhumains ou encore d’un partage inéquitable des ressources et sont, en cela, condamnables. Le critique d’art de l’époque victorienne, John Ruskin, lança une polémique lorsqu’il qualifia d’oppressants et déshumanisants les temples grecs – symbole à priori reconnu d’une démocratie florissante, d’une culture humaniste et d’un raffinement esthétique. Ruskin s’insurgeait particulièrement contre les exigences de la construction classique telles que les motifs d’une récurrente monotonie dans les ornements sculptés (les moulures, les frises ou les colonnes), et dont la manufacture aurait vraisemblablement soumis les maçons à un assujettissement inhumain. Aujourd’hui encore, la visite du Colisée de Rome ou des temples pyramidaux méso-américains (nos 814, 821, 823), peut susciter un malaise tant ils évoquent des massacres survenus sur les lieux-mêmes à travers les siècles, ou le travail exténuant qui dut être nécessaire à leur édification. La plus grande église du monde – la basilique Notre-Dame-de-la-Paix (1985-1990), à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, nous révèle la lubie auto-complaisante d’un chef d’état qui régna toute sa vie sur un pays pauvre plutôt qu’un quelconque chef-d’œuvre artistique. Pour autant, nous avons souvent cette tendance, compréhensible, surtout dans le cas de reliques précieuses des civilisations anciennes, à mettre de côté nos questionnements sur la moralité de leur mécénat et à simplement apprécier leur splendeur, leur mystère et l’ingéniosité de leur construction. Avec le temps, même les vestiges de l’architecture du régime nazi, moralement répugnants puisqu’ils témoignent d’atrocités récemment commises, mais indéniablement impressionnants, ont pu susciter un intérêt académique dépassionné, et même une certaine reconnaissance professionnelle (mais non politique) d’architectes établis. Ces derniers y voient le signe que la culture européenne reste redevable à l’héritage toujours vivant de la Grèce et de Rome.

On peut aisément démontrer que les régimes idéologiquement coupables ne produisent pas systéma-tiquement de bons ou de mauvais résultats en architecture et, d’un point de vue purement esthétique ou technique, la question politique peut même être exclue du débat. C’est un raisonnement qui autorise d’ailleurs certains architectes contemporains à travailler sous les auspices de mécénats politiquement douteux. L’architecte malte Richard England résumait cette tendance en affirmant « qu’au bout du compte la postérité est celle des édifices ».

Un autre aspect plus basique – quoique toujours insatisfaisant – de cette définition « élitiste » de l’archi-tecture se reconnaît dans sa tendance innée à favoriser la monumentalité : que dire pourtant des cultures qui, pour diverses raisons, ne firent jamais le choix de monuments durables dans le temps ou d’un style extravagant ? Cette définition n’exclut-elle pas les structures merveilleusement bien conçues, bien que souvent de petites dimensions, ou aux fondations périssables, et que l’on trouve chez de nombreuses ethnies amérindiennes, mélanésiennes ou africaines, ou encore celles de l’habitat de la Grèce antique, ou de traditions régionales qui...

Erscheint lt. Verlag 24.11.2014
Sprache französisch
Themenwelt Technik Architektur
ISBN-10 1-78310-942-4 / 1783109424
ISBN-13 978-1-78310-942-5 / 9781783109425
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