Thérèse philosophe ou Mémoires pour servir à l'histoire du père Dirrag et de mademoiselle Eradice

Thérèse philosophe est l'une des productions les plus mystérieuses et les plus paradoxales du XVIII^e siècle français. Les exemplaires qui en sont conservés à l'Enfer de la Bibliothèque nationale de France sont les reliques d'une diffusion que les archives suggèrent particulièrement importante. Deux récits-mémoires, artificiellement liés, constituent la structure de ce roman libertin : l'autobiographie d'une adolescente provençale et l'éducation parisienne d'une courtisane prénommée Manon. Le texte est illustré de vingt-et-une gravures reprises de l'exemplaire Enfer 406-407.