Votre adolescent(e) part à la dérive et s'éloigne de vous !... mauvaises fréquentations, drogues, alcool... (eBook)

AVERTISSEMENT !

- Voici un domaine à traiter qui demande beaucoup d’énergie, d’amour, de patience et de FOI… pour aider un adolescent à sortir de l’engrenage de toutes sortes !

- Mauvaises influences, mauvaises fréquentations… mais aussi échec scolaire, rupture affective, familial, « différenc(e) »… la raison de leur descente aux enfers peut avoir diverses sources…

- Pour les parents, rien de plus difficile de se sentir impuissant face à la détresse d’un jeune… et en ces temps complexes, avec Internet et tout ce qui en dérive… Il est harassant et ardu d’élever ses enfants, surtout quand arrive l’adolescence, qui plus est, quand le couple de parents part lui-même à la dérive !

- Ce livre se veut surtout de prières pour vous aider à trouver l’énergie pour la retransmettre à votre enfant… Mais, vous devez aussi savoir ce qui faut faire et ce qu’il faut éviter. Prier OUI ! mais pas en aveugle !

- Dans un premier temps, Ne baissez pas les bras ! ne « démissionnez » pas ! Votre fils (fille) a besoin de vous, de votre amour, de votre force… Même s’il (si elle) se détourne de vous, ne l’abandonnez pas à son sort ! Il vous faudra du temps, et beaucoup d’AMOUR…

- Essayez de comprendre POURQUOI et COMMENT il (elle) en est arrivé(e) là ! Que s’est-il passé dans sa vie qui la fait(e) basculer ? - Séparation des parents ? Perte brutale d’un membre de la famille ? Trop de laxisme de votre part ou de celle de votre conjoint ?... manque de présence, de temps à lui accorder… Il ne s’agit pas, (loin de là) de vous culpabiliser, mais de vous faire prendre conscience de l’importance du lien filial…

- GARDER A L’ESPRIT QUE :

- 1/ Les parents se doivent d’élever et de protéger leurs enfants. Ils doivent leur donner l’exemple et les informer des dangers de la vie… Donc, vous êtes en droit (voire en obligation) de surveiller leurs fréquentations (communications téléphoniques - réseaux sociaux - leurs contacts…) dans un soucis de protection. Même s’ils vous accusent de violation de leur vie privée ! tant qu’ils sont mineurs et/ou sous votre toit, vous êtes responsable de leurs actions.

- 2/ Leur montrer l’exemple !

- Les enfants reproduisent bien souvent les mêmes erreurs que leurs aînés ! Encore une fois, il ne s’agit pas de vous culpabiliser, mais de vous aider à redresser la barre ! Il vous sera difficile de le (la) convaincre de son mauvais choix si vous-même avez des problèmes avec l’alcool (par exemple).

- Ne cherchez pas à devenir le « copain ou la copine » de votre enfant (ou de votre adolescent) ! Ce qu’il veut, c’est un PARENT ! un père, une mère qui sait dire NON, qui impose des règles et des limites sans en déroger ! mais qui a aussi la capacité de faire preuve de souplesse, et surtout qui sait accorder sa confiance à sa progéniture ! Faites preuve de tolérance. Ils n’ont pas forcément les mêmes idées que vous, mais sont-elles mauvaises pour autant ?

- Discutez avec vos enfants, montrez-leur votre amour, dites leurs que vous les aimez, que si vous êtes parfois autoritaire, c’est uniquement parce que vous voulez qu’ils aient une belle vie, qu’ils soient respectés, considérés… Accordez-leur du temps ! Ils en ont besoin pour se construire, forger leur identité, trouver leurs repaires… Écoutez-les !

3/ Chercher à savoir ce qu’il (elle) attend de la vie, quelles sont ses motivations…

- Surtout si la communication est de plus en plus difficile, s’il (si elle) semble davantage s’isoler de vous et de ses amis, si les études sont en chute libre… Il (elle) a peut-être un problème à l’extérieur (harcèlement, menaces, racket…), à l’école ou lors de ses activités extra scolaires.

- Il est parfois (voire souvent) plus difficile pour un adolescent de se confier à ses parents plutôt qu’a des étrangers ! et c’est là tout le danger !

- Peur de reproches, de moquerie, d’incompréhension, de punitions… Alors qu’avec des étrangers, il se sentira plus à l’aise ! pas de jugement, pas de « je te l’avais dit, je t’avais prévenu(e) »…! Et c’est là que mis en confiance par autrui, il (elle) subira les mauvaises influences.

- Il (ou elle) change ! Mais hélas, dans le mauvais sens ! devient agressif(ve), hostile, insoumis(e), abattu(e), malpoli(e)… s’enferme dans sa chambre, ne prends plus ses repas en même temps que vous…

- Ne dites pas : « ça lui passera ! il faut que jeunesse se face ! » car cette transformation négative peut être due à de mauvaises fréquentations dont vous n’avez jamais imaginé l’existence, ou à la consommation de produits stupéfiants.

- Réagissez ! renseignez-vous après de ses professeurs s’il en est de même au lycée, surveillez également (vous en avez le droit et c’est votre devoir s’il est mineur !) ses activités Internet (moteurs de recherche, réseaux sociaux, messagerie instantanée, photos…) afin de vous permettre de vérifier si vos doutes sont ou non fondés ! sans vouloir pousser les extrêmes : il est aussi important de prévenir les tendances suicidaires, les dérives sectaires, la radicalisation, s’il se renseigne sur les bombes artisanales, ou discute avec des pédophiles…

- Si un ou plusieurs des exemples vous apparaissent faire partie de plus en plus du quotidien, (surtout les derniers cités), il y a urgence et lieu de vous inquiéter et de vous interroger sur ce qu’il (elle) recherche vraiment à travers ces choix extrêmes et fanatiques. Comment en est-il (elle) arrivé(e) là ? Qu’a-t-il (elle) trouvé comme lien de solidarité, qu’il (qu’elle) n’a pas trouvé au sein familial ? Pourquoi manquer de confiance en soi à ce point ?

- Sachez et comprenez que cette attitude n’est qu’un appel au secours ! Il (elle) cherche à attirer l’attention des siens, de ses parents ! mais je vous conseille de vous faire aider si besoin est, par des professionnels (psy - association…) afin de savoir comment aborder le sujet avec lui/elle…

- 4/ Ne pas JUGER trop vite ses relations !

- L’entourage amical souvent mis en cause, n’y est pourtant peu souvent pour grand-chose ! Mais il est plus facile de rejeter la faute sur un tiers que sur soi !

- Il se peut que vous fassiez fausse route ! Méfiez-vous de vos a priori ! Un tel (une telle) vous semble bien élevé(e) de « bonne » famille, toujours poli(e)… alors que ce n’est qu’un(e) meneur(se), vole dans les magasins, harcèle les plus petits, deal de la drogue… alors que ce jeune, mal habillé, timide, de famille + que modeste, ne vous inspire que de la méfiance ! Et si vous vous trompiez !

- Plutôt que d’emblée, rejeter ceux et celles qui ne vous semblent pas assez bien pour votre enfant, essayez de mieux les connaître… parlez avec votre fils, fille. Et pourquoi ne pas inviter ce copain (cette copine) et ainsi, peut-être que votre opinion sera totalement différent, que ce jeune lui-même, vous fera part de son inquiétude vis-à-vis de …

- Il (elle) a un(e) camarade qui fume de l’herbe, ou boit plus qu’il ne devrait, qui sort tous les soirs jusqu'à pas d’heure…, au lieu de porter critique, demandez-lui plutôt SON AVIS ! en demandant pas exemple, si ce (cette) camarade s’entend bien avec ses parents, s’ils sont présents, à son écoute…

- S’il agit d’un problème de cannabis ou d’alcool, demandez-lui l’effet que cela lui fait quand il rencontre une personne ivre ou qui a fumé ! Discutez avec lui (elle) des conséquences, des dangers… mais ne lui interdisez rien ! cela aurait effet...