Un Bodyguard Pour Mon Ame -  Percy Gagnon

Un Bodyguard Pour Mon Ame (eBook)

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(Autor)

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2011 | 1. Auflage
344 Seiten
Percy G. Publishing LLC (Verlag)
978-1-936667-11-6 (ISBN)
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La dépendance est un des plus grands fléaux au niveau planétaire dont toutes les couches de la société sont affectées.Vous trouverez dans ce livre une recette qui a fait ses preuves et qui enseigne comment sortir de la dépendance en général mais en particulier de l'alcoolisme, la drogue et des pilules de toutes sortes. Un moyen de se réhabiliter dans la simplicité
L'auteur, un-ex policier enqueteur au criminel qui a cotoye des meurtriers et des voleurs a main armee sur une periode d'environ 15 ans, alors qu'il devait employer des prostituees comme informatrices, il a vecu une vie d'enfer dans la consommation d'alcool, de drogues et de barbituriques. Pour tenter de sortir de ses dpendances, croyant que la cause tait son travail policier, il quitta sa carrire pour devenir homme d'affaires dans l'immobilier. L'argent tant plus disponible, sa consommation continu de plus bel dans la boisson, la cocane et les pilules pour dormir. Aprs avoir essay plusieurs reprises, seul sans l'aide de personne, de sortir de cette vie d'enfer, il a finalement trouv la bonne recette en 1982 lors d'un stage de 28 jours, au centre de rhabilitation Hazelden, Center City, dans le Minnesota aux tats Unis. Cette recette, qu'il veut transmettre ceux qui souffrent de cette maladie, en publiant son livre, lui a non seulement permis de sortir de ses dpendances mais aussi de vivre heureux depuis plus de vingt ans. L'auteur explique dans son livre le dveloppement de la maladie de la dpendance durant l'volution du systme motif partir de la tendre enfance jusqu' l'ge de maturit. Dans son cas ce fut, en premier lieu, la dcouverte de l'alcool et de la nicotine et par la suite de la cocane et des pilules pour dormir. Toutes ces dpendances se sont installes trs rapidement et ont pris totalement le contrle de sa vie dans une progression trs rapide et constante pendant plus de 30 ans, jusqu'au moment o il a trouv le moyen de s'en sortir en retrouvant la sobrit et en reprenant le contrle de sa vie, pour finalement vivre en paix et heureux depuis plus de vingt ans.

Introduction


Quand je regarde quelque cinquante années en arrière, je me dis souvent que j’aurais bien aimé que, dès mon jeune âge, quelqu’un m’eût mis en garde concernant les problèmes de la consommation d’alcool, de drogue, de pilules, et de la dépendance en général.

J’aurais souhaité recevoir une éducation plus complète concernant la psychologie de l’enfance et de l’adolescence relativement au développement de la sexualité, à la compréhension de l’attrait entre 2 personnes, la force et le contrôle de la passion, de l’amour et de l’amitié.

J’aurais vivement apprécié recevoir de précieux conseils pour l’avenir immédiat, mais aussi à long terme et savoir comment apprivoiser certains revers dans la vie.

En résumé, j’aurais aimé un soutien pour m’aider à organiser ma vie de telle sorte que je puisse vivre dans le bonheur et apprendre que c’était la paix d’esprit qui pouvait m’y conduire.

Malheureusement, vivant dans un village de bûcherons dans les années cinquante, sans électricité dans la maison, sans téléphone ni télévision, sans aucun journal, cela n’était pas possible. J’avais huit ans lorsque l’électricité fut installée dans notre maison.

Notre apprentissage de la vie se limitait à notre propre expérience face aux exemples qui nous entouraient. De plus, s’il en était ainsi pour moi, comment pouvait-il en être pour mes parents évidemment plus âgés que moi, et qui avaient reçu une bien modeste éducation?

Par contre, en ce qui me concerne, je ne blâme personne pour mon alcoolisme et autres dépendances. Aujourd’hui, avec tous les moyens à notre disposition, il y a malheureusement un plus grand pourcentage de dépendants.

J’aurais probablement fait comme la plupart des jeunes qui ont un problème émotif: je n’aurais pas écouté et j’aurais fait à ma tête. Mais je demeure convaincu que, même si les jeunes n’écoutent pas tout de suite les conseils que nous pouvons leur prodiguer, ces conseils demeurent dans leur mémoire et, un jour, ils commencent à comprendre et agissent en conséquence.

Je suis né au Canada le 31 janvier 1941, à Grand-Remous, dans l’ouest québécois. Fils aîné d’une famille de quatre enfants, je fus élevé dans un petit village de colonisateurs parmi une population d’environ deux cents habitants, composés de bûcherons et de petits fermiers défricheurs qui s’improvisaient agriculteurs afin d’obtenir un lot de quelque 100 acres fourni par le gouvernement du Québec. Ils devenaient ainsi propriétaires d’un terrain sur lequel ils avaient le droit de se bâtir une sorte de maison, à condition de défricher un acre ou plus par année d’une terre cultivable. Quant à mon père, il était entrepreneur bûcheron et demeurait au centre du village.

Mon grand-père maternel, Georges L., était un « pure race » irlandais, né dans l’ouest québécois, dont les arrière-grands-parents étaient immigrés en 1847. Ils avaient survécu à la longue traversée de l’Atlantique en provenance directement de l’Irlande lors de la « grande famine », et la déportation des Irlandais vers le Canada et les États-Unis. Il était marié à Lucie L., ma grand-mère, qui était une Québécoise « pure laine ».

J’ai donc conclu que ma mère était 50% irlandaise. Elle s’appelait Marie et était née le 31 janvier 1921: j’ai donc vu le jour à son vingtième anniversaire de naissance précisément. Elle m’a toujours dit que c’était le plus beau cadeau d’anniversaire qu’elle n’avait jamais reçu. J’ai toujours voulu y croire et, encore aujourd’hui, à mon anniversaire, étant donné qu’elle n’est plus là, je repense à cette tendre confidence et je ressens le grand vide de son absence.

Elle parlait une sorte d’anglais avec mon grand-père, un jargon entremêlé d’anglais et de celtique qui était très difficile à comprendre. Ma mère ne nous a jamais parlé en anglais à la maison lorsque j’étais jeune. Je crois qu’elle était gênée de parler cette langue inventée, et qu’elle ne connaissait pas très bien la vraie langue anglaise.

Mon grand-père irlandais ainsi que ses fils, donc mes oncles, étaient tous des alcooliques. La cause du décès de deux d’entre eux fut l’alcoolisme.

Du côté de mon père Wilfrid, mes grands-parents étaient tous les deux descendants québécois et ne parlaient que le français.

Je me considère donc Québécois à 75% et Irlandais à 25%, un trèfle à une feuille quoi !

À l’âge de dix ans, je voulais déjà sortir du petit village où j’étais né. J’ai tourmenté mes parents jusqu’à ce qu’ils acceptent de m’envoyer dans un collège à Mont-Laurier, une petite ville située à une vingtaine de milles à l’extérieur de mon village natal.

J’ai donc quitté la maison à l’âge de dix ans pour m’en aller pensionnaire, en préclassique, au séminaire de Mont-Laurier. À cet âge, j’avais déjà commencé à consommer de la boisson alcoolisée. À 12 ans, après m’être battu avec un professeur, je fus mis à la porte du séminaire. Quelques mois plus tard, sous l’influence de mon père et le curé de ma paroisse, je retournais au même séminaire, mais, cette fois-là, j’étais inscrit aux Art & Métiers. J’ai terminé les deux années de cours en Art & Métiers et, à 13 ans et demi, j’ai quitté le collège pour ne plus jamais retourner aux études.

À 14 ans, je me considérais déjà un homme et, comme voulant le démontrer, je fumais comme une cheminée et je buvais comme un ivrogne. J’agissais comme tous les jeunes de mon âge et j’aimais fréquenter les gens un peu plus vieux que moi, cela me permettait de pouvoir me faire admettre dans les débits de boisson. À 18 ans, j’avais parcouru et visité tous les hôtels et bars à 50 milles à la ronde.

Je me tenais avec un de mes cousins que j’aimais bien, il s’appelait Laurier. Il était de mon âge et nous prenions un coup solide ensemble. Nous avions tous les deux des idées aventurières. Je sortais souvent les samedis soir avec ce cousin. Notre sport préféré était d’aller se battre dans les hôtels des villages voisins. Il fut moins chanceux que moi avec la vie puisqu’il est mort englouti dans la boue lors d’un terrible accident qui survint le 8 septembre 1965, lors de la construction du pont de Trois-Rivières, alors qu’il n’avait que 24 ans.

À 20 ans, j’avais déjà effectué autant d’emplois différents que le nombre d’années que j’avais vécu. J’avais travaillé comme laveur de vaisselle dans des camps de bûcherons et, plus tard, j’avais travaillé comme serveur et « bar tender » dans plusieurs hôtels différents. Et depuis quelques années, je travaillais comme conducteur de camions et de machineries lourdes. Vers la fin de mes 20 ans, je fus recruté, à ma grande surprise, comme policier dans la Sûreté du Québec.

À ce moment-là, en 1961, le cours d’entraînement pour devenir agent de la Sûreté du Québec n’était que de six semaines. C’était alors au tout début de la réorganisation du corps policier, je faisais partie du cinquième contingent, matricule #2550. Sans aucune formation, ou à peu près, concernant les Lois et procédures du code criminel ainsi que de quelques statuts provinciaux, je devais donc apprendre à m’en sortir, dans le feu de l’action, au moment même où les évènements survenaient. Tout ce que je sais, je l’ai appris sur le tas, comme on dit. Ce fut l’histoire de ma vie: vivre en autodidacte et essayer de démontrer que je pouvais contrôler la situation dans laquelle je me trouvais.

Le fait que je prenais un verre presque à tous les soirs avec des policiers qui avaient plus d’expérience que moi m’a permis d’apprendre des trucs et de me sauver de bien des troubles. C’est à ce moment-là que j’ai appris à porter le masque pour cacher mon ignorance et la peur, et faire semblant que j’étais toujours à la hauteur de la situation.

Vers la fin de mes 21 ans, je me suis marié alors que j’étais ivre. Je m’étais couché à quatre heures du matin après avoir bu au-delà d’un 26 onces de Whisky et je devais me lever quatre heures plus tard pour aller me marier. Je n’avais pas eu le temps de digérer tout l’alcool que j’avais consommé, j’avais donc dû prendre un petit remontant avant d’aller à mon mariage. Le curé a probablement senti « le fond de tonne » que je dégageais durant tout le temps qu’a duré l’échange des vœux.

Le deuxième soir de mes noces, alors que nous étions dans les Bermudes, dans une petite cabine près de la mer, je ne pouvais pas passer une soirée complète sans prendre de boisson: j’avais trouvé le moyen de sortir de cette cabine pour aller prendre un verre. Je m’étais rendu au bar de l’hôtel et j’avais laissé ma nouvelle épouse seule dans la cabine parce qu’elle ne voulait pas venir au bar pour prendre un verre avec moi. Depuis l’âge de 15 ans jusqu’au moment où j’ai joint la force policière de la Sûreté du Québec, j’avais continuellement consommé de la boisson à toutes les occasions qu’il m’avait été possible de le faire. Par la suite, en temps que policier, j’ai continué à consommer des alcools, tels que le Whisky, etc. au fur et à mesure que les évènements tragiques et macabres se produisaient, c’était ma nouvelle excuse pour prendre un verre....

Erscheint lt. Verlag 31.3.2011
Sprache französisch
Themenwelt Geisteswissenschaften Psychologie Sucht / Drogen
ISBN-10 1-936667-11-8 / 1936667118
ISBN-13 978-1-936667-11-6 / 9781936667116
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